Le cerveau, un enjeu majeur pour le XXIème siècle

Neuroéducation

Les applications les plus connues sont dans le domaine de l’éducation. L’objectif est de déterminer les zones du cerveau impliquées dans différentes tâches pour améliorer la cognition, l’apprentissage, la mémoire, l’attention et la motivation. Elles sont aussi utilisées pour le développement du fœtus avec l’existence de ceinture portée par la femme enceinte afin de faire écouter au fœtus de la musique relaxante par exemple. Il existe un certain nombre de produits, sous forme de logiciels multimédia pour de très jeunes enfants de manière à développer leur cerveau et leur intelligence. Certaines mises en application peuvent être intéressantes, d’autres sont pour le moins inquiétantes, surtout lorsqu’elles sont issues de sociétés commerciales.

Neurodroit

Les méthodologies des neurosciences sont utilisées dans le secteur judiciaire. Par exemple, le scientifique américain Kent Khiel parcourt les pénitenciers américains avec un appareil d’Imagerie par Résonnance Magnétique (lRM). Il observe l’anatomie et le fonctionnement du cerveau de personnes condamnées pour des crimes fin de définir des profils cérébraux.
Dans d’autres cas, l’imagerie cérébrale est utilisée comme un détecteur de mensonge : elle permet d’observer le fonctionnement du cerveau d’une personne soupçonnée d’un crime pendant qu’on lui pose des questions sur ce crime. L’idée est de différencier l’activité cérébrale d’une personne en train de mentir de l’activité cérébrale d’une personne qui dit la vérité. Dans les deux cas, ce ne sont pas exactement les mêmes régions du cerveau qui fonctionnent (Oullier, O., & Sauneron, S. (2012). Le cerveau et la loi : éthique et pratique du neurodroit. Centre d’analyse stratégique).

Neuromarketing

Cependant, le domaine qui nous concerne le plus est le neuromarketing qui inclue la neuropolitique.
Les neurosciences est une discipline de plus en plus médiatisée auprès du grand public ces dernières années et de plus en plus présente dans nos vies quotidiennes. Elle s’appuie sur les connaissances et les méthodologies des neurosciences dans l’objectif de vendre des produits ou des idées. Il s’agira par exemple d’utiliser des techniques d’imagerie cérébrale afin de déterminer si tel ou tel emballage d’un produit du commerce active des régions cérébrales impliquées dans le circuit du plaisir. Il peut également s’agir d’étudier si des slogans ou des photos d’une personnalité politique conduisent à l’activation de régions du cerveau impliquées dans les émotions positives ou bien négatives et de se servir de ce résultat à des fins de propagandes politiques. Le cerveau capte des images et des sons toute la journée puisqu’il enregistre absolument tout ce que vous vivez sans que vous en ayez conscience sauf si vous y prêtez attention.

Des études montrent que l’inconscient qui est notre banque de données en particulier de nos croyances et de nos désirs, réagit quelques secondes avant que notre conscient donne une réponse. Ainsi, lorsque des données sont mises dans notre inconscient, sans que nous ayons conscience, nous sommes influencés à notre insu en qualité d’acheteur ou d’électeurs. Tout ceci nous conduit à des choix dictés par notre inconscient.

A l’avenir, il nous est demandé de devenir vigilants aux informations que nous percevons et surtout d’être conscient c’est-à-dire présent à soi-même au quotidien, afin de retrouver notre discernement et le choix de choisir. Si vous souhaitez être accompagné sur ce chemin de transformation, découvrez la formation accompagnement intégral de l’humain.