La kinésiologie : quand le corps parle, le mental guérit

Kinésiologie : entre scepticisme scientifique et preuves du terrain

Cette discipline a été réévalué ces dernières années par un groupe de médecins et de scientifiques français. Aucun praticien en méthodes complémentaires n’a été invité à participer. La conclusion fut que cette technique est empirique non validée par la science. Il y a de nombreuses publications sur le sujet qui ont été évalué par ce comité. Ces publications sont parues dans des revues à comité de lecture qui ont validé les travaux effectués pour les publier. De plus, elle est pratiquée dans des centres hospitaliers aux Etats-Unis et au Canada.

La question que je me pose, ces évaluateurs français ont -ils au moins une fois, expérimenté la méthode ? Cette discipline n’est pas reconnue en France. Pourtant, l’expérience terrain montre à quel point elle est efficace et complémentaire d’autres pratiques comme la psychologie par exemple. Dans ma pratique des psychologues m’orientent des personnes car ils ne trouvent pas la solution. Or, si nous partons du postulat que le corps garde en mémoire tout ce que nous vivons, en l’interrogeant nous trouvons l’origine du blocage. Cette méthode serait très utile pour les pédiatres par exemple pour interroger le corps des bébés qui ne peuvent s’exprimer.

Une année une psychologue m’adresse une personne qui souffrait de stress sans pouvoir identifier la cause. Le corps a indiqué que cela résultait de déménagements successifs traumatisants pour la petite fille qu’elle était, sachant qu’un déménagement sur l’échelle d’évaluation du stress est le troisième facteur générateur de stress.

De l’ombre au symptôme : comprendre le langage du corps

Tout choc, trauma quel qu’en soit la nature, cristallise dans le corps une énergie. Elle agit comme une bombe à retardement. Elle nous ronge de l’intérieur jusqu’à ce qu’elle soit identifiée, reconnue et nommée. L’énergie vient du grec « energeia » qui signifie mouvement. Or, après un traumatisme une partie de notre énergie est bloquée dans le corps et ne cherche qu’une chose, à s’exprimer, se manifester, sortir de son emprisomement. Et tant que cette mémoire n’est pas honorée, elle nous travaille de l’intérieur consciemment ou inconsciemment. Et si nous tardons à la visiter, elle se manifeste plus concrètement dans le corps par un déréglement et finalement, une maladie.

En fait, avant d’être malade dans notre corps physique, nous avons des signes avant-coureurs, un inconfort psychologique, et si je n’en tiens pas compte, les émotions commencent à se manifester de plus en plus fort et si je refuse de les reconnaitre et de les laisser exister, sortir, alors un bout d’un certain temps, c’est le corps qui parle. Nous prenons notre corps comme un poche à émotions. Cependant, il a ses limites, et à un certain moment, il ne peut plus contenir ses émotions et tombe malade pour nous signifier quelque chose ne va pas.

Aussi pour retrouver le chemin de la pleine santé, il est alors nécessaire de faire le chemin inverse. Décoder ce que le corps veut nous dire, savoir quelles émotions n’ont pas été honorées, quel est le schéma psychologique distordu qui nous a mené jusque-là ? Quel chemin ai-je pris sans tenir compte des signes que me mettait la vie sur mon chemin pour me guider ?

Se former pour se transformer : une aventure humaine

L’univers nous guide, encore faut-il l’écouter, et savoir percevoir les signes qu’il nous envoie. Car il sait mieux que nous. On pourrait dire que la maladie qui apparaît est un entêtement sur une voie alors qu’au fond de nous nous savons que ce n’est pas notre chemin mais nous n’osons pas nous l’avouer. Alors, nous nous accrochons, nous tenons bon et espérant que cela aille mieux, et parfois, la vie nous demande de tout lâcher car nous avons autre chose à expérimenter. Et parfois, c’est tellement dur, de changer toute notre vie, tellement douloureux que nous préférons rester dans ce que l’on connaît plutôt que de risquer le changement, l’inconnu. J’ai un adage ‘Le futur est toujours mieux que le passé ». Alors est ce que je saute le pas ou je préfère subir et supporter encore et encore ?

Pour tous ceux qui veulent comprendre cette méthode et l’utiliser, à l’Institut des Sciences de l’Eveil de l’Etre, j’ai créé une formation autour de la kinésiologie, au cours de laquelle vous expérimenterez ces outils. Vous apprenez des outils pour devenir accompagnant et surtout, le plus important, vous faites vous-même le chemin c’est-à-dire que vous expérimentez tous les outils sur vous. Vous irez à la rencontre de vous-même, à l’exploration de vos propres ombres pour vous en libérer. Êtes-vous prêt (e) à vivre cette aventure humaine ? C’est le cas de la dire, au cours de la formation, nous réexplorons l’humain dans toutes ses dimensions, nous retrouvons notre humanité.

L’humilité, clé essentielle du chemin thérapeutique

Et pour ceux qui ont commencé ce chemin, il ne s’arrête pas là. Quand on est praticien, il est indispensable de continuer soi-même à se faire accompagner ou superviser car le chemin n’est jamais fini, nous ne sommes jamais arrivés, c’est une vie entière.

Et pour ceux qui se sont formés, quelle que soit la technique, et qui se croit arrivé, ou tout à coup investi d’un sentiment de supériorité, investi de dons… c’est la plus grande erreur. Car accompagner c’est avant tout rester à sa place, rester humble et toujours se rappeler que je ne sais rien et que tout reste encore à découvrir, c’est ce que vous découvrirez dans le prochain article.