Les pratiques complémentaires à la médecine conventionnelle

Les médecines complémentaires ont eu différentes appellations au cours du temps : médecines naturelles, douces, traditionnelles, parallèles, alternatives, holistiques, alternatives et complémentaires. Et maintenant, se profile la médecine intégrative : l’intégration des médecines complémentaires dans le parcours de soin du patient par la médecine conventionnelle. Car elles sont bien complémentaires !

Cadre légal des pratiques complémentaires  et holistiques

Les médecines complémentaires sont définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme « un ensemble de pratiques ou les patients sont considérés dans leur globalité, au sein de leur contexte écologique ».
L‘OMS a élaboré une stratégie de 2013 à 2024 qui définit les médecines traditionnelles, les médecines complémentaires, stratégie à laquelle la France a adhéré.

L’Institut National de la Santé aux USA a répertorié plus de 4000 pratiques différentes, classifiées comme suit :

• les systèmes médicaux parallèles avec des fondements historiques: l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture, l’Ayurvéda, le shiatsu, la naturopathie…
• l’approche corps-esprit ou, énergétique et spirituelle soit l’action de l’esprit sur le mécanisme de guérison : prière, méditation art, musique, danse, lumière
• le traitement à fondement biologique basé sur l’utilisation de substances naturelles dont les vitamines, les minéraux, les oligoéléments, les plantes
• La manipulation du corps dont l’ostéopathie, la chiropraxie, le massage…
• Le traitement énergétique comme le Qi gong, le yoga, la Tai chi chuan, le reiki, le toucher thérapeutique, le bio-électromagnétisme, et les approches vibratoires dites quantiques dont la bio-électro photonique et la biorésonance.

Une enquête menée par Statistica en 2018 montre que la fréquence des consultations en médecines complémentaires était en moyenne de 3 fois par an en 2018 et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Complémentarité entre médecine conventionnelle et pratiques complémentaires

L’approche thérapeutique de la médecine conventionnelle est basée sur le savoir académique, le médecin soigne la maladie, le corps matière, visible qu’il cherche à réparer par l’extérieur, le patient est « pris en charge ».
Les thérapies holistiques et complémentaires ont une approche thérapeutique totalement différentes : Ils accompagnent la personne dans une vision de santé globale, dans sa réalité visible et invisible, pour activer les ressources de la personne qui devient alors acteur de sa santé.

L’approche du praticien holistique ou accompagnant holistique peut se décrire comme ceci :

• il considère l’humain dans sa globalité physique, émotionnelle, mentale, énergétique ou spirituelle et, environnementale
• il définit la maladie comme le langage du corps qui a un sens à décoder
• Il stimule et utilise le potentiel de la personne qui devient actrice pour modifier sa façon d’être, ses émotions, ses pensées, son esprit dans le but de retrouver un équilibre intérieur bien souvent perdu à la suite de chocs émotionnels et mentaux que le patient n’a pas su reconnaître, gérer, intégrer.
• Il ressent la personne d’un point de vue vibratoire, fréquentiel, énergétique.

C’est cette notion d’énergie méconnue du corps médical qui freine la reconnaissance de l’approche holistique et des médecines alternatives  en France. Les questions récurrentes sont les suivantes :

• quelles sont les données scientifiques sur le sujet
• la sécurité d’emploi
• l’efficacité
• le mécanisme d’action
• le bénéfice pour la personne
• les éventuels effets indésirables.

Peu de recherches académiques sont menées sur le sujet car la principale différence est que la médecine allopathique prend en charge le patient avec des substances validées dans un protocole sur un groupe de personnes ayant la même pathologie.
Les pratiques complémentaires et holistiques accompagnent l’individu dans sa singularité car chaque être humain est différent ! D’où la difficulté à valider leur efficacité car les méthodes actuelles ne sont pas adaptées… Cependant, des études scientifiques s’accumulent pour démontrer leur efficacité, principalement pour des pratiques comme l’acupuncture, l’ostéopathie, l’hypnose, le yoga, le Tai Chi, la méditation, le reiki.

Quels sont les points forts des thérapies holistiques  ?

Sur un plan physique, elles sont utilisées pour diminuer les effets secondaires liés aux médicaments et détoxifier le corps physique, accompagner avec des substances naturelles et non chimiques. Sur le plan personnel, on va rechercher la racine des maux, pour comprendre pourquoi cette maladie est arrivée, améliorer la qualité de vie de la personne. L’accompagnant holistique regarde la personne autrement, en la prenant en considération dans sa globalité physique, émotionnelle, mentale, et énergétique.

Les thérapies complémentaires permettent d’anticiper des problèmes de santé en gérant les troubles mineurs. En écoutant la personne dans ses difficultés, ses blocages, ses douleurs, ses souffrances, ses incompréhensions, le thérapeute lui ouvre un espace dans lequel elle peut s’exprimer librement et surtout être entendue et écoutée…

Ces pratiques sont avant tout préventives : prendre soin de soi au quotidien pour éviter un débordement du corps. Celui-ci nous donne des signes qui sont importants à prendre en considération pour éviter que la maladie ne s’intègre dans la matière.

Les différents métiers d’accompagnant en pratiques complémentaires

En pratique, les méthodes complémentaires regroupent un grand nombre de spécialités dont la classification est différente de celle décrite par L’Institut National de la Santé américaine. Il y a des praticien en thérapie holistique  formés à des techniques pour accompagner une personne sur différents plans

• Physique : massage, cohérence cardiaque, hypnose, shiatsu, réflexologie plantaire…
• Environnementale : géobiologie
• Émotionnelle : EFT, psycho-généalogie, décodage biologique, kinésiologie, PNL, sophrologie, Art thérapie …
• Mental : sophro-analyse, spirale dynamique, hypnose…
• Énergétique et/ou spirituelle : magnétisme, bio énergie, bio résonance quantique, re Birth, respiration holotropique…

Toutes ces pratiques demandent une formation spécifique et une qualité d’être. Il y a des praticiens holistiques qui combinent plusieurs de ces techniques pour un accompagnement global ou qui en ont la connaissance pour orienter la personne.

Une formation de praticien holistique, dans quelles conditions ?

Il y a aujourd’hui un engouement sans précédent pour toutes ces pratiques complémentaires à la médecine. Nombreuses sont les personnes qui cherchent une reconversion professionnelle et s’engouffrent dans ces formations. De nombreux instituts et écoles privées proposent des formations de thérapeutes holistiques, en présentiel ou en distanciel.

Les formations en distancielles restent justifiées pour un apprentissage de connaissances théoriques. La pratique s’acquiert avec la pratique et dans la mesure où il s’agit d’accompagner une personne, un humain, la rencontre en présentiel est incontournable, à un moment donné de la formation car rien ne vaut l’expérience guidée par un enseignant.

Le plus important est la qualité de l’accompagnant : accompagner exige que le thérapeute ait réalisé sa propre exploration intérieure, se soit confronté à ses ombres pour les transformer, ait conscientisé ses souffrances et ses schémas psychologiques erronés. C’est un prérequis indispensable !  C’est ce que propose l’ISEE au travers de ses formations et de ses ateliers.

« Votre corps porte en mémoire toute votre histoire. Chaque symptôme est un message qui raconte une partie de votre vie trop lourde à porter. La maladie n’est pas une fatalité. Faites la paix avec votre passé pour retrouver l’harmonie dans votre corps et votre vie. »